Zaouia: Plus de confiance entre le secteur sanitaire et le citoyen
Docteur Khalil Zaouia, ancien ministre des affaires sociales était l'invité de Midi Show de ce vendredi 10 mars pour parler de la situation sanitaire en Tunisie, notamment celle des hôpitaux et des médecins, ainsi que les principales revendications des médecins.
Khalil Zaouia a déclaré que la situation sanitaire en Tunisie est dangereuse et menace la santé du citoyen, ajoutant que le pacte de confiance entre le tunisien et le corps médical est en train de dégringoler.
"Le citoyen tunisien est dans le doute et en résulte une relation floue".
En outre, Khalil Zaouia a indiqué que les étrangers se déplacent en Tunisie pour profiter des soins locaux et qu'en raison de la crise de confiance, ils pourraient se désister.
Il a également évoqué la situation financière détériorée du secteur sanitaire, précisant que toutes les parties doivent y remédier, en raison de l'absence d'une stratégie claire pour financer le secteur.
"37% des soins sont à la charge du malade (...) un simple fonctionnaire ne peut pas payer ses soins", a-t-il ajouté.
Pour Khalil Zaouia, il faut un vrai dialogue sociétal relatif au secteur et éviter le discours populiste.
Dans un autre contexte, Khalil Zaouia a déclaré que l’Ordre des médecins doit débattre avec la justice concernant les lois relatives au secteur, en particulier les erreurs médicales.
Khalil Zaouia a déclaré que la situation sanitaire en Tunisie est dangereuse et menace la santé du citoyen, ajoutant que le pacte de confiance entre le tunisien et le corps médical est en train de dégringoler.
"Le citoyen tunisien est dans le doute et en résulte une relation floue".
En outre, Khalil Zaouia a indiqué que les étrangers se déplacent en Tunisie pour profiter des soins locaux et qu'en raison de la crise de confiance, ils pourraient se désister.
Il a également évoqué la situation financière détériorée du secteur sanitaire, précisant que toutes les parties doivent y remédier, en raison de l'absence d'une stratégie claire pour financer le secteur.
"37% des soins sont à la charge du malade (...) un simple fonctionnaire ne peut pas payer ses soins", a-t-il ajouté.
Pour Khalil Zaouia, il faut un vrai dialogue sociétal relatif au secteur et éviter le discours populiste.
Dans un autre contexte, Khalil Zaouia a déclaré que l’Ordre des médecins doit débattre avec la justice concernant les lois relatives au secteur, en particulier les erreurs médicales.
Il a ajouté que le médecin ne peut être responsable des complications médicales.
Revenant sur l’arrestation du médecin-anesthésiste Slim Hamrouni sur fond du décès d’un patient à cause d'une erreur de groupe sanguin lors d'une transfusion, Khalil Zaouia a déclaré que le médecin a été transporté à l'hôpital militaire et qu'il a été laissé menoté dans son lit.
Il a ajouté que ceci est inconcevable car, ayant fait un premier infractus, docteur Slim Hamrouni ne va pas fuir le pays.
